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26/09/2012

Cher bénévolat !

           Jacqueline Taillardat, directrice de collection, agrégée de Lettres classiques, a exercé ses compétences de correctrice auprès de cinq auteur(e)s. La première n’a même pas songé à la remercier pour le travail fourni ! Elle pense que son ouvrage concourra pour le Goncourt et ne peut envisager d’engager quelque somme d’argent que ce soit pour la publication de son œuvre… C’est son choix. Le deuxième l’a remercié tout en reconnaissant la qualité de son travail ; il n’est pas prêt à prendre le risque de la publication en nombre. « Le petit éditeur » offre une solution minimale : il publie à l’unité pour la somme de 20 euros un ouvrage qui est mis en vente à 26 euros. Pourquoi pas ? Si le but est de distribuer ses ouvrages aux proches et aux amis. Le troisième a un travail de réécriture important à faire. En aura-t-il le courage ? Pourtant son roman, qui fait 1400 pages !, intéresserait les lecteurs férus d’histoire : son héros, Gwen, accompagne Saint Louis dans les croisades au départ d’Aigues-mortes… La quatrième cherchera un éditeur qui ne lui demandera aucun investissement financier, de préférence. Le trouvera-t-elle ? C’est une amie qui apprécie l’aide que nous lui apportons. La cinquième veut publier un roman de grande qualité écrit par son compagnon, un chinois qui a traversé la période du communisme avant de s’établir, sur le tard, en France. Ce roman est de toute beauté et s’inscrit dans la lignée de Les cygnes sauvages et de Le dit de Tiani mais il a été refusé par les grands éditeurs… parce qu’il est trop long ! Ils lui ont demandé de le raccourcir, il n’en est pas question. 

Jacqueline est prête à apporter son concours à tous les « jeunes auteurs » en fonction de leurs ressources.

21/09/2012

Principe de réalité

           Les échos que nous avons reçus sur les ouvrages que nous avons publiés nous encouragent à poursuivre l’aventure avec ténacité. Il ne suffit donc pas de déposer ces ouvrages dans les librairies – nous nous en doutions. Nous allons donc activer notre site marchand et le relier à tous les réseaux sociaux en alertant tous nos « amis ». Nous voulions éviter de passer par les grands sites de vente par internet ; nous en passerons par là, même si un site comme Amazon ponctionne 35 % du prix de vente alors qu’il ne fait que l’intermédiation et se garde bien de stocker des ouvrages. 

15/09/2012

Pauvres de nous !

           640 parutions pour la rentrée littéraire… les libraires sont saturés, d’autant qu’il faut être lucides, les clients, matraqués par la publicité, achètent ce qui est marketé. Comment voulez-vous que les lecteurs s’y retrouvent parmi les milliers d’ouvrages disponibles en rayon s’ils ne savent pas ce qu’ils recherchent ? Et ils recherchent ce qu’on leur a prévendu. La solution pourrait venir des libraires s’ils avaient le temps de lire les ouvrages qui n’ont pas bénéficié d’une promotion, mais ils doivent gagner leur vie en vendant, pas en lisant ! Comme ils ne peuvent pas se faire une idée par eux-mêmes, au mieux les libraires se rapportent à des fiches de lecture,  sinon ils sont condamnés à refuser les œuvres qui ne leur ont pas été fourguées par les distributeurs, sans même considérer leur qualités.