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02/08/2016

L'imposture

Bernanos, encore un auteur oublié, comme tant d’autres, Georges Bernanos comme on dirait « Bond, James Bond »…

J’ai lu, L’imposture d’abord, puis Un crime.

Je ne connais pas l’histoire de Bernanos et ne veux pas la connaître, je me ferais des idées fausses en croyant y trouver une vérité rassurante. L’imposture est à la base de ces deux ouvrages, d’une façon mesquine, bourgeoise dans le premier roman, d’une façon mûrie dans le second. Une phrase relevée dans Un crime donne peut-être la clef : « L’être vulgaire ne se connaît qu’à travers le jugement d’autrui, c’est autrui qui lui donne son nom, ce nom sous lequel il vit et meurt, comme un navire sous un pavillon étranger ».

Étrange Un crime ; une sorte de « polar rural », le meurtre d’une vieille châtelaine en son château, avec inspecteur, petit juge et procureur, et au milieu un prêtre, le nouveau curé de Mégère, le personnage central, sans que l’on sache jusqu’à la fin qui il est ; le doute plane encore quand on a tourné la dernière page.

L’imposture est un roman sombre, glauque, crépusculaire dans lequel tous les personnages, ecclésiastiques, journalistes et romanciers établis, sont des imposteurs dans la mesure où, à force de se frayer un chemin dans la société, ils ont perdu toute innocence et toute conviction. Seul émerge un pauvre abbé qui lui-même rêve d’une cure… qu’il obtiendrait par son mérite.

L’imposture, mais qui n’est pas imposteur qui obéit à la contrainte sociale pour « faire son trou » ? Armand dans Le voyage de M. Perrichon, celui décrit par Cocteau et qui ne fait que répondre à l’image que son environnement attend de lui ? Les DG des grosses boîtes qui exécutent les basses besognes pour le compte des actionnaires en échange de rétributions délirantes ? Les dirigeants syndicalistes qui font leur carrière sur le dos des « travailleurs » ? Les managers qui se soumettent aux dictats du contrôle de gestion au détriment de leurs collaborateurs ? Vous, moi ? Nous tous qui aspirons à la reconnaissance d’autrui ? Où commence la cupidité ?…

24/04/2016

Superbe autobiographie de Chen Zongbao : "Le Ciel a des yeux"

Le Ciel a des yeux


Cette autobiographie de Chen Zongbao est déjà devenue un classique : deux ans après sa publication et à la grande surprise des libraires, les chalands s’arrêtent devant cette superbe première couverture et s’emparent du livre… malgré son volume ! Chen Zongbao, enfant « à la petite théière », est né en 1932. Son père veut lui faire apprendre des rudiments d’écriture et l’enfant s’avère un excellent élève mais arrivent la période maoïste, ses errements et ses souffrances indicibles…

Il traverse cette effroyable période sans rien comprendre des « bonds en avant » et autres « cents fleurs ». Son témoignage effarant est néanmoins empreint de poésie.Quand on referme l’ouvrage, Zongbao est devenu un ami intime que l’on a peine à quitter.

Nouvelles parutions du premier semestre 2016

Nouvelles parutions !

 

Forts de notre expérience de cinq ans à ce jour, nous poursuivons notre recherche de « néo-auteurs » suffisamment motivés pour passer à travers les fourches caudines de nos exigences et remettre cent fois l’ouvrage sur le métier.


En mai sont publiés trois ouvrages :

  • Filles rebelles du printemps oublié. Yan Messiez a rencontré une amie de ce mois de mai qui a déclenché chez lui le désir de faire vivre à trois générations de femmes et bientôt quatre une révolte profonde qui entraîne un mode de vie authentique.
  • L’Eden et le Bonsaï. Patrick Carn a un long passé de marin, et surtout de surfer, également il a été aussi baigné de la Bible ; il relit l’histoire d’Adam, Ève, Caïn, Abel et Seth à la lumière de l’attrait de la mer et de la liberté de jouer avec le vent en opposition avec l’ancrage matériel de la terre.
  • Les oiseaux noirs de Bagdad. Jean-Marc Bourdet, notre auteur amoureux de la Marine nationale, publie son sixième ouvrage (son quatrième aux Éditions Valeurs d’Avenir) où il est question d’un pilote de Rafale contraint de s’éjecter en terrain ennemi et fait prisonnier de Daesh. Chance ou malchance… mais je ne vous en dis pas plus.

Vous pouvez dès à présent commander l’un ou l’autre de ces trois ouvrages sur notre site : www.editionsvaleursdavenir.fr, aux prix de : Filles rebelles, 20 euros ; L’Eden et le Bonsaï, 12 euros ; Les oiseaux noirs de Bagdad, 15 euros.

 

Avec les Editions Valeurs d'Avenir, reprenez le goût de la lecture... de la saine lecture !