Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

24/04/2016

L'ordre naît du chaos

L’ordre naît du chaos

"La vérité, c’est qu’en dépit du préjugé commun, la démocratie politique n’a rien à voir avec la Liberté. Tout au long de l’histoire, depuis les Athéniens du ve siècle jusqu’aux États-Unis d’Amérique, en passant par la Genève de Calvin et l’Angleterre de Cromwell, les républiques n’ont jamais bien fonctionné qu’en milieu puritain, c’est-à-dire là où la bigoterie, le rigorisme, la sévérité des mœurs, la contrainte du collectif et la peur du qu’en dira-t-on remplaçaient avantageusement les mesures de répression traditionnelles. Quand le puritanisme disparaît, la démocratie se dégrade aussitôt. Le peuple redevient jouisseur, tricheur, râleur, avide, irresponsable, ingouvernable. L’esprit de revendication et de resquille se généralise, rendant inévitable le retour à la « manière forte ».

Pierre Gripari

 

Le capitalisme a besoin de consommateurs qui se croient libres ; il crée le concept de libéralisme et celui de libertarisme. Il affiche un impératif catégorique : « Fais et achète tout ce que tu désires qui ne gêne pas les gens qui t’entourent dans les seuls jours à venir ». En cachant bien sûr le résultat, qui est : « et après moi, le déluge ! »

Comte-Sponville définit avec une clarté éblouissante les quatre ordres de la vie humaine et en société : la technique, la politique, la morale et l’éthique. Il affiche une vérité absolue, qui est que la technique – qui n’a par définition pas de morale – fera tout ce qui est réalisable. Au mieux, elle est « bornée » par le politique, qui s’intéresse à la vie harmonieuse dans la cité. Mais le politique est humain, et régi lui-même, à l’instar de chaque citoyen, par ses besoins, ses pulsions ; à ce titre, il est prêt à mentir, à tromper, à abêtir, à subvertir pour satisfaire ses appétits. Donc, au mieux, il est borné par la morale, qui maintient l’unité du corps social. Cette morale est essentiellement circonstancielle, liée à la culture, aux traditions ; mais quand le capitalisme a transformé l’être humain en individu égocentrique, profiteur, jouisseur, tricheur, resquilleur, il n’y a plus de morale sociale, il n’y a plus de lien social et le chaos s’installe. Comment peut-on alors avoir même l’idée d’une éthique personnelle ! Ce ne sont certes pas nos politiques ou nos financiers qui vont nous montrer la voie de l’honnêteté et de la conscience propre. Où sont les exemples ?

Vous savez où sont les exemples ? Dans le salafisme ! Là les hommes sont prêts à combattre pour redonner à Allah ce qui lui revient, à adopter un style de vie frugal, à donner leur vie. Comme on peut comprendre la séduction qu’exerce le Coran quand les Églises chrétiennes ont été corrompues par l’argent et le pouvoir !

Et certains s’étonnent de la résurgence d’un besoin d’ordre !

D’autres ne s’en étonnent pas mais s’en inquiètent : l’oligarchie profiteuse qui maintient le peuple dans un état d’abrutissement de petit confort et de distractions et sent bien que cette résurgence l’exclurait de ses privilèges. Il convient donc de salir, de diaboliser toute entreprise de régénération du peuple, d’en présenter une image non d’ordre mais de dictature, de la qualifier de fascisme, de la disqualifier en un mot. Pour ce faire, toutes les techniques de manipulation sont bonnes : l’appauvrissement du langage dès l’école, la création d’une novlangue propagée par des médias aux ordres, le matraquage de mots valises qui n’ont aucun sens en dehors de leur répétition hypnotisante, un discours d’émotions et d’idées généreuses qui cachent la réalité d’une soumission au pouvoir de l’argent.

La technique fera tout ce qui est réalisable. Si les États-Unis d’Amérique perdent de leur puissance matérielle, financière et militaire, sa domination est incontestable, et croissante, dans le domaine des technologies de l’information et de la robotique. La Silicon Valley est le lieu de la puissance numérique, à la fois par la valorisation financière de ses fleurons (GAFA : Google, Apple, Facebook, Amazon) et par le dynamisme de ses équipes de R&D. Google nous promet la voiture autopilotée, le transhumanisme, les maladies éradiquées, la vie allongée à l’infini, l’homme-Dieu enfin indépendant des lois de la Nature. Google se contrefout de savoir à qui profitent ces moyens nouveaux, de l’inégalité croissante entre les puissants qui bénéficieront de techniques hors de prix et le reste de l’humanité ; elle prépare le Homo omnipotens.

Mais là n’est pas la question traitée ici. Nous parlons de politique et de qui décide pour le peuple, sa santé, sa sécurité, son bien-être, son développement.

Eh bien, nous savons que ce ne sont pas les politiques, qui sont aux ordres des puissants, des lobbies, des financeurs de campagne. Le seul avantage des étasuniens, c’est que, n’ayant aucun complexe à jouer avec l’argent, ils ne se cachent pas : les campagnes se jouent à coups de dizaines de millions de $ et tous les représentants du peuple touchent… disons des indemnités. Au moins il y a de la constance dans les décisions de leur gouvernement : défendre les intérêts de leur pays et de leurs puissants !

En France, nous avons trois sources de pouvoirs : l’énarchie, la franc-maçonnerie, la finance internationale, et elles sont liées. Le tout est de faire croire au bon peuple qu’on tient les rênes ; alors on vote le mariage pour tous, on diffuse la théorie du genre, on supprime la notation dans l’école, on suggère de légaliser la consommation de cannabis, etc., toutes mesures extrêmement utiles pour le bien-être du bon peuple. Évidemment, la bureaucratie étant à la base d’un pouvoir socialiste, tout est fait pour ne pas toucher aux intérêts des fonctionnaires et pour ne pas diminuer leur nombre, ce sont les pourvoyeurs de votes utiles (on ne va quand même pas imposer à l’État les règles qu’il édicte pour les entreprises : il est le premier employeur de CDD de longue durée renouvelables ad libidum et non taxés). Pour le reste, la distribution de petits cadeaux entre amis calme la fureur de marxistes et autres trotskistes qui préparent leur carrière dans les organisations d’étudiants et le syndicalisme, à la MGEN, et montent en grade au sein du GOF. Mais pour distribuer, il faut collecter, et il est démocratique de piller les classes moyennes (les riches font de l’optimisation fiscale) puisqu’elles sont moins nombreuses et que le gouvernement a raison puisqu’il est majoritaire à l’Assemblée nationale.

Mais les affaires de la France ne s’arrangent pas ; la réalité résiste aux incantations. Alors on tente de faire passer des lois : une nouvelle constitution par ci, une loi travail par là. La machine trotskiste veille, les frondeurs râlent, les jeunes, ignorants et manipulés, restent debout la nuit (et travaillent le jour). Le gouvernement avance de deux pas, recule d’un, deux ou trois pas, sans se rendre compte, comme l’écrit Hannah Arendt, que : « Politiquement, la faiblesse de l’argument du moindre mal a toujours été que ceux qui choisissent le moindre mal oublient très vite qu’ils ont choisi le mal ». Et on décrète que : « Ça va mieux, la France se redresse, les Français ne le voient pas mais le pays est sur la bonne voie ».

Pendant ce temps, les masses laborieuses souffrent, les petites gens peinent à assurer leur quotidien, les citadins craignent pour leurs vies, ils voient proliférer des cohortes de barbus et d’oiseaux noirs de la tête aux pieds, le monde agricole s’appauvrit… le peuple, quoi, celui dont l’utilité est de produire et de consommer pour alimenter l’oligarchie et dont le rôle est d’accepter son état de servage, comme hier, comme avant-hier, et de dire merci !

Eh bien le peuple n’est pas complètement stupide ; il constate que les frontières sont poreuses, que les terroristes sont aujourd’hui islamistes et d’origine étrangère pour la plupart, que les imams racontent des histoires à dormir debout, que les femmes musulmanes sont houspillées voire violentées si elles n’adoptent pas le niqab, que la pollution s’étend, que les espèces animales disparaissent des champs, des rivières et des mers, que l’école fabrique des chômeurs, que les industries du luxe se portent bien au bénéfice des riches étrangers et de quelques capitalistes habiles à l’optimisation fiscale, que les innombrables élus se votent des avantages inconsidérés, qu’il vaut mieux éviter de travailler pour bénéficier des cinq cents primes diverses et obtenir un pouvoir d’achat supérieur à celui qu’on aurait en s’abrutissant au SMIC, etc. 

Et encore n’a-t-il rien compris, ce peuple, du changement radical de société apporté par les technologies de l’information et la robotique, qui excluent inexorablement du marché du travail les individus sans qualification[1]. Bref, il n’y comprend plus rien, sinon que le travail est malsain et les patrons d’infâmes exploiteurs ; de temps à autre il se rebiffe, que peut-il faire d’autre quand il n’a plus d’espoir pour lui et encore moins pour ses enfants ? Alors il demande de l’ordre et de l’autorité, et encore n’a-t-il pas vu et compris non plus l’état d’assujettissement dans lequel la société de consommation le maintient par la propagande, les médias, la publicité, les médias, la téléréalité et – last but not the least – les emprunts qu’il a eu l’innocence de contracter, qui le livrent pieds et poings liés à son banquier.

Il demande de l’ordre et de l’autorité ; qui va les lui octroyer ? Les gens dits de gauche qui mettent la France en faillite (premier gouvernement Mitterrand), qui font des politiques de droite (deuxième gouvernement Mitterrand), qui font la danse de saint Guy (gouvernement Hollande) ? les gens de droite qui font des politiques de gauche (gouvernement Giscard d’Estaing), qui ne font rien (deux gouvernement Chirac), qui font du bling-bling (inutile de préciser !) ? des souverainistes (Chevènement hier, Le Pen aujourd’hui) ?

Et pourquoi pas un militaire ? Nous avons eu un chef d’État intègre, c’était le dernier, de Gaulle ; où trouve-t-on des gens intègres sinon dans les armées ? Faudra-t-il aller chercher un général en retraite ? un patriote qui n’a pas été cocooné dans les pouponnières administratives ? un général Tauzin[2] ? Ou bien un jeune loup qui n’a rien à perdre, un premier de classe, qui aurait fait ses études à Saint-Louis-de-Gonzague et qui aurait été major à Normale Sup’, énarque et ministre, un Bruno Le Maire[3]  par exemple ? Ou un autre, ni de gauche ni de droite et qui aurait été moins brillant mais de bonne extraction, énarque, banquier (rapidement enrichi – quelle horreur ! –) et ministre, un Young Leader[4] de la French-American Fondation et un bureaucrate qui n’est jamais allé au feu, un Macron ?

Nous voyons les différents pays d’Europe refuser le bazar de l’UE, pour ne pas dire le souk, où des fonctionnaires royalement payés et ne représentant que leurs partis et surtout pas le peuple sacrifient les intérêts des pays européens au bénéfice des grandes entreprises mondiales, importent des dizaines de millions d’immigrés de cultures et de traditions spécifiques au détriment des peuples de souche. Nous voyons ces pays s’insurger, dresser des frontières, réaffirmer la souveraineté et la culture nationales.

L’ordre semble renaître du chaos, pour le meilleur ou pour le pire.

 

 

 

 

 

[1] Le pilotage automatique des véhicules va mettre, dans les dix ans qui viennent, sept cent mille chauffeurs routiers au chômage aux USA, remplacer les filles de salle et les infirmières dans les hôpitaux…

[2] Lire Rebâtir la France, un projet présidentiel, général Didier Tauzin, Mareuil, 2016.

[3] Ne vous résignez pas ! Bruno Lemaire, Albin Michel, 2016.

[4] Autant dire repéré et formé par les USA pour être leur tête de pont en France et en Europe, et donc soutenu et mis en avant par les médias, aux ordres des puissants.

29/12/2015

Sermon de Noël 2015

Sermon de Noël 2015

Jean Taillardat, 25/12/15

 

L’athée que je suis s’est rendu à l’église hier au soir et a participé à la messe de la Nativité.

C’était un bonheur que de voir toutes les générations rassemblées dans l’église de mon village, autour d’un événement si ancien et insignifiant : la naissance d’un enfant dans un coin perdu de Palestine.

Il en est des mythes comme de tous les systèmes de croyances ; ils racontent des histoires que l’on a envie d’entendre, et que l’on crée au besoin.

Ainsi est née quelque part en Assyrie, dans le nord de la Syrie actuelle, l’idée d’un dieu unique ; cela se passait quelque deux mille ans av. J.-C. et n’avait pas grand-chose à voir avec la notion de Dieu-Râ créée par un pharaon pour asseoir son pouvoir, simple poursuite orientée des croyances animistes des hommes primitifs confrontés à la multitude des étoiles, des éléments et des événements. Cette idée a germé, puis fleuri sur une terre fertile jusqu’à être appropriée par une petite tribu qui en a fait son Dieu, son protecteur, son appui dans toutes les vicissitudes qu’elle a traversées. Cette tribu a transmis et affiné de générations en générations le message de son intimité avec ce Dieu exclusif ; ainsi est née la Bible, ou plus exactement la Thora, qui est pour les chrétiens le Pentateuque, les cinq premiers chapitres de l’ancien Testament.

Ainsi l’homme a réussi ce prodige de créer un Dieu qui lui offre les Tables de la Loi et qui accepte de les revoir lorsque le représentant de la tribu revient Le voir après les avoir cassées. Message extraordinaire de la confiance attribuée au Dieu tout-puissant envers sa créature, à qui il donne la liberté.

L’histoire ne s’arrête pas là ; elle nous raconte que dans la descendance de David est né à Bethléem, dans une étable, un enfant dans lequel Dieu s’est incarné. Un enfant qui a vécu sa vie d’homme, qui a ri, joué, pleuré, souffert, appris, qui a eu faim et soif, qui a mangé et bu, qui a partagé le pain et le vin avec les membres de sa famille, lui le premier-né de la fratrie. Cet enfant a grandi en âge et en savoir, au point qu’il a remis à leur place un certain nombre de docteurs de la Loi. Ce jeune homme avait une telle aura qu’il s’est attaché des disciples auquel il a transmis un message inouï : Dieu est amour ! Cet homme a proclamé : « Aimez-vous les uns les autres », « Ce que vous faites au plus petit d’entre les miens, c’est à moi que vous le faites », « Pardonnez les offenses », « Partagez le pain avec les pauvres », « Rendez grâce à Dieu des bienfaits qu’il répand sur vous »…

A-t-il dit, ou lui a-t-on fait dire, qu’il était le Fils de Dieu ? que toute personne qui voulait aller à Dieu devait passer par lui ? je ne le pense pas. Cet homme formé dans la tradition juive devait être un être exceptionnel, d’une foi inébranlable, d’un charisme puissant, d’une totale authenticité. Oui, il savait que Dieu était un dieu d’amour qui voulait l’homme debout, plein de Foi, d’Espérance et de Charité.

C’est ce que les premiers chrétiens ont porté par la parole et l’exemple ; c’est ce que tout homme de bonne volonté peut pratiquer : paix, don de soi, force morale, actions de grâce…

C’est ce que la civilisation occidentale a appris au long des mille ans de fréquentation des églises, des abbayes, des monastères et des couvents et qui a trouvé sa traduction politique dans La Déclaration des droits de l’homme et des citoyens.

Le message évangélique est à la base de notre civilisation occidentale ; il a rayonné partout dans le monde, où des communautés chrétiennes se sont installées, non par désir de conquête mais par soif de spiritualité pleinement humaine.

Pendant ce temps, des Églises ont fait du message un moyen de pouvoir, d’enrichissement et de conquête ; l’homme est homme, les églises sont humaines, faillibles, soumises aux passions humaines…

 

Au Moyen-Orient, à la fin du xvie siècle, un chef de tribu entend le message d’une secte judéo-nazaréenne porteuse du message chrétien et s’en fait le porte-parole. On l’appellera Muhammad, qui veut dire « béni soit », ou Mahomet, et il enseignera les tribus bédouines d’Arabie, au sein desquelles vivaient de nombreuses communautés juives et chrétiennes. Son message commença à être bien reçu mais, lorsque ses disciples voulurent convertir les habitants à sa doctrine, ces derniers le rejetèrent. Commença alors une guerre de religion, avec massacres et conversions forcées. Le message chrétien du début devint un message de combat contre les opposants. Les successeurs de Mahomet comprirent les bénéfices qu’ils pouvaient tirer d’une religion purement arabe et transcrivirent les messages de Mahomet dans un texte destiné à montrer le caractère unique et définitif de la religion du Dieu unique, dont Mahomet est le réceptacle. Ils écrivirent le Coran et les adiths, recueils - élaborés un à deux siècle après la mort du prophète - de la parole et des actes de Mahomet au même titre que les Évangiles, les évangiles apocryphes et les Actes des Apôtres récitent la vie et les messages de Jésus.

Dans l’islam, Moïse et Jésus sont les deux prophètes d’Allah et Jésus-Messie reviendra à la fin des temps pour juger les vivants et les morts.

 

En cette nuit de Noël donc sont réunis par leur croyance les chrétiens, les juifs puisque Jésus était juif et les musulmans qui lui accordent cette primauté de les recevoir au royaume des cieux. Les trois religions monothéistes portent de fait le même message d’un Dieu aimant son peuple, juif pour les uns, universel pour les deux autres.

 

Au-delà des tentations humaines d’utilisation des religions comme moyens pour les églises, pour les monarchies, pour les chefs de guerre, de renforcer leurs pouvoirs, ce que nous apprend la célébration de la Nativité, c’est bien ce message sublime : « Paix sur terre aux hommes de bonne volonté ».

 

À l’autre bout du continent eurasiatique, une autre civilisation reposait sur le respect dû aux ancêtres et à la nature, culture de paix, reprise par un Homme accompli, Bouddha. Pour lui et pour tous ceux qui le suivent, la Voie consiste à atteindre les Quatre États illimités : la compassion, l’amour, le non-attachement et la Joie. D’après le Dalaï-Lama, le message du Christ et celui de Bouddha se rejoignent sur l’Amour.

 

D’autres religions ont vu le jour et, pour certaines, ont disparu. Le concept majeur du shintoïsme est le caractère sacré de la nature. Le profond respect en découlant définit la place de l'homme dans l'univers : être un élément du grand tout. Il en est de même du Taoïsme, de beaucoup des religions indiennes de l’Amérique du Nord et du Sud. Elles sont des hymnes à la Nature, à la Terre/Mère et à la relation entre l’homme et tout ce qui l’entoure. À la base, ce sont des religions de paix et d’amour, et comment pourrait-il en être autrement tellement l’homme se voyait comme partie prenante de la Nature ? Oui, le réel est fait de construction et de destruction, de vie et de mort, de joie et de peine, mais ce que l’être humain peut faire de mieux, ce pourquoi il est fait, c’est pour apporter la Joie et l’Amour.

 

En cette fête de la Nativité, c’est ce message que nous pouvons porter et faire vivre dans une période particulièrement troublée, de tensions exacerbées, où les ferments de haine sont en train de semer la terreur, au Moyen-Orient, en Afrique, en Europe, dans le Caucase, sur le continent indien, en Asie, où l’impérialisme américain cherche à étendre sa domination sur le monde, où une puissante oligarchie veut imposer son ordre financier sur les peuples, où des fous qui se prennent pour Dieu imaginent un être humain tout puissant qui se passera de la Nature…

 

Paix aux hommes de bonne volonté, les hommes qui aiment les êtres humains et les êtres vivants plus que l’argent, la matière, la consommation, le pouvoir, la jouissance, les hommes qui sont portés par les valeurs chrétiennes : paix, don de soi, force morale, actions de grâce.

26/05/2014

Actualité

 28 février 2014 : Nous avons réceptionné à La Source d’Or, notre « meilleur imprimeur de France », les palettes d’ouvrages Le Ciel a des yeux ! Superbe ! La reproduction de l’estampe offerte à Chen Zongbao ressort parfaitement sur la couverture blanche. Notre imprimeur a bien travaillé. Le livre pèse son poids : 700 pages, 700 grammes… Afin de ne pas surcharger le lecteur qui l’emporterait dans son sac pour en lire chaque jour un chapitre lors des déplacements quotidiens, il a fallu réduire le blanc tournant, supprimer les pages blanches paires… Quand nous pensons que Gallimard avait accepté le manuscrit pour peu que l’auteur « le réduise » ou en fasse deux tomes, ce qu’il n’a pas voulu, et nous en sommes très heureux car nous avons hérité d’un très, très beau livre.

 

26 mars 2014 : Deux salons très différents

Camille Valleix a participé au salon « Écrire et lire » de Triel sur Seine le dimanche 16 mars. Très bonne ambiance. L’événement se déroulait sur une péniche, ce qui n’était pas pour lui déplaire. Ces « salons de province » sont l’occasion d’échanger longuement avec d’autres auteurs et avec des visiteurs qui ne sont pas nécessairement des acheteurs mais qui aiment le livre.

 

Jean-Marc Bourdet et lui ont participé au salon de Paris… Autre ambiance ! La foule ! Sauf peut-être sur le stand Marine de la Défense nationale qui les accueillait. De nombreux visiteurs se sont précipités sur les ouvrages concernant la Grande Guerre, en cette année de commémoration de son déclenchement. La foule en délire faisait la queue pour obtenir les signatures de M. Jospin ou de Mme Nothomb, toujours habillée en pingouin…

 

18 avril 2014 : Enlèvement de notre neuvième ouvrage publié

 Sixième roman de Camille Valleix, troisième volet de la trilogie Comme le temps passe… Olivier et les Maîtres du monde a vu le jour aujourd’hui. Longue vie à lui ! Nous avons évidemment conservé la même ligne éditoriale que les ouvrages précédents, la même qualité de papier qui place cette collection dans les « ouvrages de qualité », pour ne pas dire de luxe.

Les avis de nos correcteurs ; cet ouvrage a du souffle. Le parcours sans faute d’Olivier le met en contact avec les gouvernants, en France, en Allemagne, en Chine et dans d’autres pays. Le texte est parfaitement renseigné et permet, à côté de l’évolution du héros, de découvrir les faces cachées de nos sociétés : l’ombre est mise en pleine lumière… quelle déception, quelle tragédie ! Mais quel courage de nos héros !

 

13 mai 2014 : Baba Merzoug ou l’enlèvement de La Consulaire

Et voici qu’une nouvelle collection voit le jour : le roman policier. Le manuscrit de Gilles Lavoie a été corrigé, travaillé, re-corrigé et il atteint sa forme définitive. Il reste à faire une dernière lecture afin de traquer la coquille qui serait passée entre les mailles de quatre relectures.

L’ouvrage intègre deux histoires parallèles qui se situent à quatre cents ans de distance. Il teint de Da Vinci code et des meilleurs des polars : une lutte farouche et sans pitié oppose plusieurs groupes dont on ne peut comprendre les mobiles qu’à travers l’interminable conflit qui a opposé François Ier à Charles Quint, au xvie siècle.

Gilles Lavoie a commis un superbe ouvrage et, comme il est plein d’imagination et de ressources, il a déjà deux autres romans en projet !

 

15 mai 2013 : Deux ans d'existence

Les voyages forment la jeunesse, le projet forme l'âge adulte. Notre maison d'édition a deux ans d'existence. Ce qui était une audace est devenu une réalité que nous n'aurions jamais imaginée. Évidemment, nous y avons mis du notre, en temps, bénévolat, argent. Trois auteurs - seulement ? - et pas ceux que nous anticipions, bientôt un quatrième, neuf ouvrages publiés en fin d'année et huit nouvelles.

Oh, nous ne courrons pas après le nombre, cet ennemi de la qualité. Simplement nous pouvons espérer que votre patience sera récompensée.

Josette Lépine a rencontré un beau succès depuis la publication de son ouvrage: Le coaching somatique. Son texte était en souffrance, elle l'était aussi. C'est comme si l'accouchement de son oeuvre l'avait libérée. Son activité professionnelle se développe en France et à l'international, jusqu'à Moscou et son livre se vend bien, il faudra sans doute en faire une deuxième édition.

Notre nouvel auteur Jean-Marc Bourdet, déjà bien introduit dans la Marine, fête à Toulon, autour du préfet maritime, la publication de Les larmes du Liban, avec le soutien du SIRPA (Service d'Information et de Relations Publiques des Armées). Des contacts sont pris pour en faire un film... Nos lecteurs-correcteurs de L'ombre du Brézé sont enchantés.

Nous jubilons d'avoir dans nos cartons l'autobiographie de Chen Zougbao.

Notre écrivain prolifique Camille Valleix rencontre moins de succès, semble-t-il. Pourtant tous les lecteurs de ses ouvrages ont apprécié la lecture. Son dernier ouvrage Carole la Mongole blanche fait l'unanimité.

Manquent encore la compétence et la capacité d'assurer la promotion de notre maison d'éditions. 

Nous préférons cependant oeuvrer dans le silence, fabriquer des produits de qualité - qui seront reconnus comme tels - plutôt que de faire du tapage autour du vide - ce mal moderne.

Notre nouvelle stagiaire Céline va nous aider à faire connaître ce qui est déjà apprécié. 

 

8 avril 2013 : Nous sommes ravis d'accueillir une nouvelle stagiaire : Evanne

 

12 mars 2013 :

Ce lecteur David de B a joint un « roman » que C.Valleix a lu et nous a recommandé. Nous l’avons lu… et, avec l’accord de l’auteur, nous le publierons ! Tellement l’auteur est un héros porteur de valeurs que nous défendons. En tant qu’éditeur, nous ferons notre possible pour l’amélioration du texte et la mise à disposition d’un large public.

 

8 mars 2013 :

Nous avons reçu une lettre d’un lecteur adressée à Camille Valleix. Fierté, satisfaction d’avoir osé nous lancer dans l’édition … lorsque l’auteur reçoit ce témoignage : « j’ai lu, relu et relu encore vos ouvrages. Je tiens à vous témoigner mon admiration ». David de B.

 

5 mars 2013 : 

Deuxième rencontre avec un auteur : Jean-Yves B. et son essai : VERTUS. Mais comment peut-on espérer être lu en développant le thème des Vertus ! Par ailleurs André Comte-Sponville a déjà publié – au siècle dernier – un essai très réussi : Petit traité des grandes vertus. Alors ? On en reste là ou on avance ? On promeut les Valeurs d’Avenir – qui sont des valeurs éternelles – ou pas ?

 

Décision, puisque Jean-Yves le désire : mettre l’ouvrage sur le métier ! Nous allons avoir du boulot pour « vendre » la pudeur, l’humilité, la bonne foi, l’honnêteté … !

 

3 mars 2013 :

Et aujourd’hui, c’est le retour de Cécile  Delattre, qui a contribué largement à l’écriture et à la traduction du chinois vers le français de Le Destin chinois de Cheng Zao.

 

1 mars 2013 :  

Semaine inhabituelle parmi nos activités « commerciales », nous avons accueilli deux auteurs pour des séances de travail. Jean-Marc Bourdet, qui a déjà publié – en auto-édition – trois ouvrages, nous rejoint sous deux modalités : primo, il accepte pleinement notre rôle d’éditeur et les conseils éclairés – sur le fond et sur la forme – de Jacqueline Taillardat, notre directrice de publication agrégée de lettres classiques, secundo, il rejoint le bureau de l’association et prend le rôle de vice-président.

 

5 février 2013 : Les Larmes du Liban

Nous accueillons avec un grand plaisir le plus marin de nos auteurs : Jean-Marc Bourdet ! Jean-Marc a un goût extrême pour la mer. Dès que son métier le lui a permis, il s’est fait inviter à partager la vie des marins de la Royale, sur mer comme sous la mer. Les Larmes du Liban sont son quatrième roman. En mai 2010, il publiait Jeanne d’Arc, poste 12, en 2011 Dauphin 128 – la dernière folie de Kadhafi. Le premier, L’ombre du Brézé a rencontré un grand succès et nous allons le rééditer.
La programmation est : publication de Les Larmes du Liban en mars et la réédition de L’ombre du Brézé en avril.
Nous souhaitons à Jean-Marc tout le succès que méritent ses romans !

 

24 janvier 2013 : Changement de cap

Notre auteur Camille Valleix était en pleine écriture du troisième volet de sa trilogie Comme le Temps passe… quand, sachant ses multiples approches de l’écriture, nous lui avons demandé de nous fournir ses contes, nouvelles et autres récits. Pourquoi ? Parce que des lecteurs nous l’ont demandé, mettant en avant qu’avant de dépenser vingt euros dans l’achat d’un livre, ils auraient aimé se familiariser avec l’auteur dans des petits livrets à prix attractif. Sur notre site apparaîtront très prochainement un conte : Hans-le-Souriant, une nouvelle : Dix ans de plus et un récit noir : Trois vies en une. Et Camille en a une dizaine d’autres sous le coude ! Sans compter l’ouvrage sur lequel il travaille depuis vingt ans : Gilles Gamèche, qui devrait paraître en 2014.

 

21 janvier 2013 : Un grand bol d'air frais

Nous accueillons aujourd’hui en stage Marion Rogez, en année de licence des métiers du livre de l’université Paris Descartes, pour une durée de trois mois. Avantage pour elle : découvrir et se familiariser avec tous les aspects du métier, depuis la correction des manuscrits – aidée en cela par Jacqueline, notre agrégée de Lettres classiques – jusqu’à la facturation aux libraires et à l’envoi des colis aux clients qui ont commandé par le site www.editionsvaleursdavenir.fr
Elle nous apporte son habilité, sa pratique des outils numériques et internet, son sérieux et sa gentillesse.

 

17 janvier 2013 : L'intelligence collective

Très belle soirée organisée par notre auteure Josette Lépine (1) autour de Jean-François Noubel, un des papes de l’intelligence collective. Le thème :
« Le monde évolue… et vous ? ». Jean-François a parcouru le monde en chercheur qu’il est. Aujourd’hui il conseille [aussi] les dirigeants. Une des premières questions qu’il leur pose, si ce n’est la première est : « Quel projet avez-vous pour l’humanité ? » Vaste question.

(1) Auteure de Le Coaching somatique ou l’intelligence du corps en mouvement 

 

7 janvier 2013 : « Vu à la télé » 

À quoi cela sert-il de placer nos ouvrages dans les librairies, si les « pro-meneurs » se contentent d’acheter ce qu’on leur met dans la tête ? Ces ouvrages sont au mieux exposés dans des rayons parmi la multitude : qui va encore dans une librairie pour en parcourir les rayons à la recherche de l’oiseau rare ? Si bien qu’au bout d’un mois, nos ouvrages vont rejoindre les stocks pour laisser la place aux « nouveautés ».

Il faut donc être visible… Les salons ? Certes si l’on a pu établir une relation particulière avec un journaliste qui va insérer un article d’un quart de page dans le journal régional. Les séances de dédicaces ? On n’est peut-être pas vu à la télé mais on a un contact direct. Il s’agit moins de vendre que d’établir une relation agréable avec un lecteur potentiel. C’est la répétition de la présence qui aboutira à l’acte d’achat. Mais on ne peut être partout et tout le temps ! Sauf à profiter des séances de dédicaces pour écrire le prochain roman (rires…)

 

15 décembre 2012 : 3ème Forum des Think Tanks

Se tenir informé, chercher d’autres points de vue, ne pas resté strictement dans son domaine (pour nous, l’édition).
Comprendre aussi les évolutions « imposées » par la technique. Nous sommes en train de changer de monde, nos auteurs – qui se tiennent informés – nous le confirment. Il est remarquable que les pouvoirs publics se félicitent du renforcement de Google dans l’hexagone ; pour 1000 emplois éventuellement créés, ce sont des milliers, sans doute des dizaines de milliers de libraires qui vont disparaître. Peut-il en être autrement ? Non, ce sont des dizaines de milliers de petits commerces de détail qui ont disparu avec la diffusion des grandes surfaces et les grandes surfaces elles-mêmes subissent la concurrence des sites marchands. L’édition est entrée dans l’ère de la consommation de masse. Ce qui caractérise la consommation de masse ? Un matraquage publicitaire (Lévy, Musso, Ruffin, Nothon…), la mise en valeur d’un nombre réduit d’ouvrages et une logistique à toute épreuve. Le client manipulé par le marketing commande ce qu’on lui dit d’acheter, plus besoin d’un libraire et surtout pas d’un libraire qui conseille ses clients ! Peut-on encore parler de culture ?…

 

1er décembre 2012 : participation à la vente de l’ADOSM (association pour le développement des œuvres sociales de la Marine, à Paris, Brest, Toulon.

 

20 novembre 2012 : Publication de Carole la Mongole blanche, de Camille Valleix, deuxième volet de la trilogie Comme le temps passe…

 

Octobre 2012 : Nous sommes référencés sur Électre et Amazon après Chapitre.com…

 

Août 2012,

Nous organisons une « tournée des libraires » dans l’Ouest à partir de Clermont-Ferrand : Limoges, Poitiers, Cholet, Nantes, Saint-Nazaire, La Baule, Guérande, Vannes, Quimper, Pont l’Abbé, Brest, Landerneau, Landivisiau, Saint-Pol-de-Léon, Morlaix, Lannion, Saint-Quay-Portrieux, Saint-Brieuc, Lamballe, Saint-Cast, Dinard, Saint-Malo, Dinan, Rennes (après une pause à Bécherel pour rencontrer nos amis amoureux des livres), Angers, Tours… Ouf ! Les libraires sont unanimes : personne ne fera mieux la diffusion et la promotion des ouvrages que l’éditeur et/ou les auteurs. Sur la fin du parcours, nous avons senti que la pression de la rentrée littéraire se faisait très forte : les libraires sont en train de recevoir les 640 nouveaux romans de la rentrée ! Où placer quatre ouvrages, même dignes d’intérêt mais sans soutien médiatique, parmi cette multitude ? Cependant, certains libraires jouent le jeu alors que d’autres semblent dépassés par les événements.

Juillet 2012,

Camille Valleix dédicace ses ouvrages dans plusieurs librairies d’Auvergne, avec un succès très limité. À l’époque actuelle, tout ce qui n’est pas « vu à la télé » a peu de chances de faire venir du monde. Nous programmons de mener une action médias après la rentrée littéraire de septembre.

20 juin 2012,

Publication du troisième volet de la trilogie de La traversée de la Penfeld : À Recouvrance.

Camille Valleix nous conduit sur les traces d’un jeune homme très diminué par l’accident qui l’a maintenu à l’hôpital pendant plus de quatre mois et pourtant plein de vitalité. Romain s’installe de l’autre côté de la Penfeld (d’où le titre de la trilogie), accueille chez lui son infortuné compagnon de chambre, hémiplégique, et met toutes ses forces dans sa reconstruction. Qu’en sera-t-il de ses projets ? Comment va-t-il faire face à ses handicaps ? Il a la chance de rencontrer des personnes exceptionnelles qui croient en lui et d’être doté de capacités de rebond hors du commun…

Avril 2012,

Camille Valleix dédicace ses trois premiers romans – le premier volet de Comme le temps passe… et les deux premiers volets de La Traversée de la Penfeld – dans les Centres Culturels Leclerc de Clermont, Moulins et Nevers. L’accueil est favorable.

Janvier 2012,

Nous avons la joie de publier un nouvel ouvrage, d’une nouvelle auteure – nous sacrifions à la mode qui consiste à féminiser des noms communs. Il s’agit de Le Coaching Somatique, ou l’intelligence du corps en mouvement, de Josette Lépine. Ainsi notre maison d’édition remplit sa fonction qui est de permettre à de « jeunes auteurs » qui ont du mal à se faire reconnaître des éditeurs de publier. Ç’a été un gros travail, un travail d’éditeur qui accompagne son auteur et nous sommes rudement contents du résultat ! C’est aussi l’occasion d’enrichir notre « gamme de produits » et de créer la Collection Développement Personnel, les romans publiés par Camille Valleix basculant dans la Collection Littérature.

Dans nos cartons, des ouvrages de Science Fiction et de Romans Historiques, et des contacts avec un poète… « Quo non ascendet » était la devise de Fouquet ; nous la faisons nôtre tout en étant très attentifs à l’ombre que nous pourrions faire aux Grands Éditeurs !

Si vous ne l’avez pas encore fait, lisez La Dame de Marvejols, voici ce qu’en dit un lecteur parmi d’autres :

 « LA DAME DE MARVEJOLS » ...

 Lecture d’une seule traite … littéralement scotché !

 La limpidité de l’écriture … les thèmes abordés … leur profondeur … leur précision … Que du bonheur !

 Je crois que je vais me réconcilier avec la lecture … tout au moins avec les romans de Camille VALLEIX.

 Encore merci et au plaisir de vous retrouver … pour de nouvelles aventures.

 Très cordialement,

 Un admirateur …

 Roman commandé directement aux Editions Avenir faute de l’avoir trouvé en libraire !

 Claude L.

Et vous ne serez pas déçus par La Traversée de la Penfeld. Camille Valleix fait fort !

À suivre…

21 Janvier 2012,

Camille Valleix nous annonce qu’il qu’il a terminé l’écriture de À Recouvrance et nous en remet le manuscrit qui passe entre les mains joyeuses et critiques de nos correcteurs attitrés, pour une publication en avril…

Mais pourquoi pas en mars comme cela était prévu ? C’est que le succès rencontré par La Dame de Marvejols nous conduit à programmer sa réédition sans tarder. Pensez, l’ouvrage n’est aujourd’hui disponibles que dans environ deux cent librairies – il y en a quatorze mille en France ! – et il est totalement absent des librairies de la région parisienne !

Il nous faut le temps d’apprendre notre nouveau métier et de nous familiariser avec toute la chaîne de la valeur, comme disent les consultants. Nous allons maintenant aborder la promotion, la diffusion et la distribution, qui constituent le nerf de la guerre.

Nous savons que nous ralentissons nous-mêmes le développement de notre maison d’éditions mais nous n’étions pas prêts à nous engager à la légère…

03 décembre 2012,

Notre jeune auteur, Camille Valleix, dont nous savons qu’il a eu un passé maritime, s’est mis à la disposition de l’ADOSM (Association pour le Développement des Œuvres Sociales de la Marine) en se rendant dans quatre des « ports » français : Paris (y coule la Seine), Cherbourg, Brest et Toulon, pour y dédicacer ses deux ouvrages et donner un coup de main aux équipes d’animateurs bénévoles des rayons librairies. Il nous a dit le plaisir de retrouver une ambiance amicale et chaleureuse.

31 octobre 2011,

Notre deuxième publication : La Traversée de la Penfeld de Camille Valleix !

Changement de décor : la mer, et non seulement vue de la côte. Romain Teullac a vingt ans, il vient d’intégrer l’École Navale et dcouvre deux mondes simultanément, le monde marin et le monde militaire. L’ouvrage comporte les deux premiers volets de la trilogie. Le premier volet, intitulé Le Temps de l’Innocence, est écrit sous la forme d’un roman épistolaire. Romain narre ses découvertes, ses coups de cœur et les réflexions que lui inspire son nouvel état.

Arrive l’accident qui permet au héros de franchir allégrement les deux ou trois dizaines d’années qui – au mieux – conduisent l’être humain à devenir homme pensant, homme debout. Les inéluctables changements de perspectives de Le Temps de l’Épreuve ne s’arrêtent pas à un avenir compromis, ils redessinnent aussi le passé. Est-ce cela la traversée symbolique de la Penfeld ?

Nous attendons avec impatience le troisième volet de la trilogie : À Recouvrance, qui sera, nous dit l’auteur, celui de la reconstruction.

Les éditeurs sont fiers de leur poulain !

octobre 2011,

Vive l’administration !

Heureux êtes-vous, auteurs, écrivains et autres plumitifs, qui visitez, soi-disant pour vous pénétrer de leurs atmosphères, les pays, ville et quartiers dont vous vous servirez pour vous prélasser ensuite à votre bureau ou au Café de Flore devant une bière bien fraîche, en suçant la mine de votre crayon ou en pianotant sur votre clavier, heureux, libres, quand votre éditeur marne.

J’explique les affres de l’administration.

Nous croyions, le bureau de VDA, avoir accompli les formalités attendues d’une association en envoyant les nouveaux statuts à la sous-préfecture, fin juin.

Quand nous avons voulu nous inscrire sur Dilicom, le fichier national des éditeurs et des auteurs, nous avons appris qu’il nous fallait un numéro SIRET. Ah ? et où l’obtient-on ? Au centre INSEE de Rennes, qui nous demande le récépissé de dépôt des statuts. Qu’à cela ne tienne, nous irons le chercher à la sous-préfecture ; bizarre quand même qu’elle ne nous l’ait pas transmis

La première fois, j’y suis allé un mauvais jour : hou, le mauvais ! Le bureau est ouvert les matins du lundi et du jeudi. Je comprends, la charge de travail est déjà énorme comme ça ! J’y retourne donc le jeudi. Chouette, notre envoi a bien été reçu, enregistré et classé !… mais il est incomplet ; il faut le PV d’AGE et les deux fiches CERFA officielles. Ceci est fait dans le week-end et je viens le lundi suivant, satisfait et fier, porter la liasse au guichet, et je m’entends dire, hilare, que le dossier est complet. Je puis donc espérer obtenir ledit récépissé… Ah, non ! il faut instruire le dossier et – vous comprenez – quand j’ai pris mes fonctions en janvier, il y avait six mois de retard. Le retard a été comblé et vous allez recevoir le récépissé chez vous en début de semaine prochaine. Je comprends.

« La Trinité se passe, mironton-mironton-mirontaine » le récépissé ne revient pas. Autant retourner au guichet : le contact direct peut aider.

Pas de chance, les bureaux sont désertés, les dames sont en formation, me dit un charmant garçon qui compatit à mes tourments et laisse un mot, probablement très utile, à ses collègues.

Dois-je me plaindre ? Il y a huit cent cinquante personnes qui attendent dans les salles devant les différents guichets, qui pour une carte grise, qui pour un certificat de décès…

Nous crevons de bureaucratie et personne, semble-t-il, n’y peut rien, d’autant que le gouvernement réduit les effectifs de personnels qui croulent déjà sous les arrêts de maladie, les grèves et les discussions de café du commerce, les pôvres.

Allons, calme ton dépit, Jean, tout le  monde n’est pas capable de travailler dans le privé, d’avoir affaire à des CLIENTS insupportablement exigeants !

Je pense que nos politiques et les membres de la haute administration ne sont pas soumis à ce genre de vicissitudes. Sinon, ils y remédieraient, bien sûr !

Septembre 2011,

Lancement de la maison d’éditions le 21 mai avec un projet de diffusion de valeurs humanistes, grâce à la rencontre d’un « jeune auteur » : Camille Valleix. Camille est âgé de 65 ans, a toujours écrit (il a retrouvé dans les armoires de sa mère décédée les deux premiers chapitres de son premier polar… écrit à l’âge de dix ans) et a commencé une bonne douzaine de romans qu’il veut terminer et publier.

La Dame de Marvejols a été publiée fin juin à huit cent exemplaires. Les ventes sont satisfaisantes, malgré l’absence de promotion, parce que mon épouse et moi-même nous sommes établis comme distributeurs : cinq cent exemplaires ont été placés en dépôt-vente et une trentaine de libraires ont été réapprovisionnés.

Nous avons beaucoup appris sur les métiers de l’édition, en même temps que Camille Valleix. Nous estimons aujourd’hui que pour faire vivre la maison d’éditions, il nous faut avoir trois ou quatre ouvrages en fond de commerce dans les mois à venir, et un autre auteur. Il faut donc investir financièrement dans un premier temps, organiser le circuit de distribution dans un deuxième temps, tout en jouant à fond la carte internet et les réseaux sociaux. Il nous faut également apporter de nouveaux produits à noter site marchand : La Dame de Marvejols en CD audio et en ligne.

Camille Valleix, dont l’écriture est le moteur, a compris qu’il lui incombait de faire la promotion de ses ouvrages dans les salons du livre et par des séances de dédicace, mais nous avons convenu que sa priorité était de publier un deuxième ouvrage, la présence d’un seul ne faisant pas encore sérieux.

À suivre…